Il S'en Faudrait de Peu

« Quand un détail devient décisif et déterminant, il devient le cœur du sujet. »

Il s’en faudrait de peu est une pièce chorégraphique et vocale
conçue en une suite de chapitres, chacun explorant une relation spécifique
entre la parole, l’espace scénique et le corps en mouvement.

Narration poétique et mouvement – et l’inverse, et son opposé.
Une narration poétique sert de fil conducteur à l’exploration des émotions et des sensations véhiculées par la danse. Les mots créent des ouvertures, appellent des images mentales, des récits fragmentés, et le mouvement, dans sa propre grammaire, leur répond en écho ou les précède. Ce projet affirme une sensibilité partagée entre le texte et le geste comme une traduction simultanée qui prendrait ses libertés et ses désirs pour des réalités.
La parole occupe une place centrale, oscillant entre prosaïque et poétique. La danse y devient l’incarnation d’énoncés, comme autant de tentatives singulières d’y répondre, d’explorer un cadre tout en s’en échappant. Cette recherche s’appuie sur une diversité linguistique qui nourrit le jeu rythmique et mélodique.

La voix, sous toutes ses formes, traverse le projet : elle se fait chantée, chuchotée comme un secret, ou soufflée dans des jeux d’inspiration et d’expiration. Elle explore aussi des registres plus inhabituels, tels que le sifflement, les chants de gorge, le growling ou encore les mélismes, brouillant les frontières entre parole et musique. Parfois, elle s’adresse comme une voix de radio, lance des injonctions, ou se dédouble dans un dialogue introspectif échangé avec soi-même. Ce travail vocal, à la fois intime et théâtral, dialogue en permanence avec le mouvement pour créer un langage hybride et organique, une partition où chaque geste trouve écho dans une vibration sonore ou une résonance verbale.

Il s’en faudrait de peu recherche une pluralité des liens et des connivences avec le public. Les différentes expressivités du corps ont recours à plusieurs niveaux ou registres d’adresses, créant des variations entre intimité et distance. À chaque chapitre, le public est convoqué différemment, invité comme témoin direct. Certains chapitres instaurent une distance plus abstraite, voire introspective. Ces variations offrent un terrain de jeux des différentes perceptions et attentes des spectateurs.

Chapitre I : Les Angles – Los Angeles

Chapitre II : La Terre n’est pas aussi plate que ce qu’on veut bien nous le faire croire.

Chapitre III : Très court !

Chapitre IV : Cratères & Soupapes

Chapitre V : « Je préfère le dire en anglais »

Chapitre VI : « Vous avez la quadrature bien circulaire, ce matin, me dis-je… »

Chapitre VII : Le prochain morceau 


Chapitre VIII : La Nuit livre ses conseils
Chapitre IX : en cours
Chapitre X : … Chapitre XI : … Chapitre XII : … Chapitre XIII : …

Durée 50 minutes

Distribution
Conception, chorégraphie et interprétation / Sandra Abouav
Costume / Leo Boyot Gellibert I
Création lumière / Pauline Falourd I
Régie Son : Steven Le Corre
Regard & oreilles extérieurs : En cours

Partenaires et soutiens (en cours) :
Le Regard du Cygne, Paris dans le cadre des Spectacles Sauvages
Maison Robert Jones, Bruxelles dans le cadre du Festival Voices
Le Truc du Père Lachaise dans le cadre du Festival Voices 2

SACD – La Maison des Auteurs / Collectif 12, Mantes la Jolie / CND Pantin mise à disposition studios,
Avec l’aide de L’échangeur – CDCN Hauts-de-France (dans le cadre de « Studio Libre »)

Le Conservatoire de Gennevilliers dans le cadre de sa Résidence d’artiste (saison 25/2026
)
Laboratoire et Création 
avec les élèves de 3ème Cycle danse contemporaine


Coproduction L’Horizon, La Rochelle